Le témoignage d'un officier du 112e régiment d'infanterie durant la Grande Guerre vient de paraître. Lieutenant à la 5e Cie puis capitaine à la 9e avant d'être le chef de la compagnie de mitrailleuses, Marcel Rostin tiendra ses carnets puis une correspondance avec son oncle de la mobilisation au 1er juillet 1916. 
J'ai personnellement retranscrit puis annoté tout ce corpus qu'une présentation de l'officier introduit. 

Postfacé par Jean-Marie Guillon, retrouvez son témoignage dans Un officier du 15e corps. Carnets de route et lettres de guerre de Marcel Rostin (1914-916) dans la collection Mille mots chuchotés des éditions C'est-à-dire.

Né en 1964, j’habite à Nice depuis 1978 où je suis employé d’hôtel.
C’est en faisant des recherches généalogiques au début des années 1990 – où j'apprends qu’un arrière-grand-oncle est mort pour la France – que mon intérêt pour la Grande Guerre est véritablement lancé, même si j'avais découvert dans les années 1986-1989 Orages d’acier d’Ernst Jünger. Ce faisant, je délaisse pour de nombreuses années ma première passion historique qu’est le moyen-âge et qui m’avait vu commencer l’écriture d’une biographie de Louis X le Hutin, fils aîné de Philippe le Bel. 
Mais mon attirance pour les témoignages de poilus n’est pas venue immédiatement. C’est au début des années 2000 que je me suis véritablement plongé dans la lecture de ce genre d’écrit. Ma rencontre avec d’autres chercheurs passionnés m’a amené à travailler sur les régiments de Provence constituant le 15e corps d'armée, et plus particulièrement sur le 112e régiment d’infanterie qui en était l'une de ses composantes.